ADIEUCOUCOU est une association à but non lucratif, c'est aussi un nom que j'aime bien. Il veut dire tout et son contraire et ça, j'adore.
ME SITUER
Thaïs MARTIN
Une personne non binaire (il), basée à Toulouse et à Genève.
Trapéziste, clown et travailleur des arts de la scène.
J'ai un trouble anxieux et j'oublie souvent de le dire mais en fait ça change pas mal de choses dans ma vie.
Né à Genève en juillet 1996, je suis un petit Cancer et j'ai profité de la vie genevoise jusqu'à mes 18 ans.
J'ai le privilège d'être Artiste Associé à l'Abri, pour continuer de créer mes projets artistiques.
Depuis un certain temps, je crée une pièce qui s'appelle MAMIMOURU.
C'EST QUOI MON TRAVAIL
Sur le trapèze, je me suspends et j'y fais une recherche d'équilibre. Je cherche le confort et la stabilité sur ce truc qui fait mal. J'ai aussi une recherche sur le mouvement dans un qualité plus fluide que celle qui transparait dans la recherche d'équilibre. Mouvement bouclé ou mouvement répétitif
Au sol, je fais pleins de mouvements et je crois que ça s'appelle danser, je cherche le petit/la sensation ou alors la grosse éclate comme faire très sérieusement une boom sans se prendre au sérieux.
De manière générale j'aime l'idée de chercher la limite, pas tellement pour le danger mais plus pour voir ce que l'humain (moi en l'occurrence) est capable de repousser, faire l'expérience de continuer une action telle que tenir en équilibre ou répéter un mouvement, faire une boom,... juste un peu plus longtemps que ce qu'on pensait tenir, et un peu plus et un peu plus... pour voir quels sont les mécanismes qui se mettent en place pour tenir et comment gérer les éventuelles émotions qui arrivent.
Je cherche des états extra quotidiens pour me mettre dans un processus de création.
Encore au sol, je travaille un personnage qui se dit clown, il s'appelle BOULI... je le rencontre depuis plusieurs années déjà et je cherche à comprendre toutes ses couleurs et aspérités, pouvoir le faire jouer dans toutes les situations possibles. Là en l'occurence je cherche à le faire jouer avec lui même et ses souvenirs/son inner space/son rapport au public.
Sinon, j'ai envie de garder du temps pour continuer de dessiner/peindre/coller.
Et aussi le travail d'écriture (automatique ou non) pour construire de la poésie et faire sortir les images qui sont dans ma tête.
Pour moi, le dessin et l'écriture accompagnent toujours le travail du corps, c'est comme une trace physique que je ne peux pas laisser avec mon corps.